Et la paupière s’affaisse inexorablement…

Et la paupière s’affaisse inexorablement…

Comment se déroule la procédure de blépharoplastie ?

L’opération consiste en une anesthésie locale des paupières, suivie de l’incision et de l’ablation de l’excès de peau et, enfin, de la suture. C’est un procédé très simple en paroles, mais en réalité très délicat dans son exécution ; les résultats sont excellents et les points peuvent être enlevés même après quatre jours (toujours selon le sujet). La cicatrice ne sera pas visible, car elle tombera dans le pli normal de la paupière.

La blépharoplastie est-elle une opération qui ne sert qu’à corriger le relâchement des paupières supérieures ou est-elle également indiquée pour traiter et améliorer l’apparence des paupières inférieures ?

La chirurgie est indiquée pour les deux, à la fois pour les paupières supérieures et inférieures. Cependant, contrairement aux supérieures, parfois les inférieures, en plus de l’exérèse cutanée, nécessitent la vidange des poches adipeuses sous-orbiculaires.

Alors la blépharoplastie élimine aussi les cernes et les poches sous les yeux ?

Le but de la chirurgie est de rajeunir les paupières et aussi les yeux, donnant un visage beaucoup plus jeune dans son ensemble.

Y a-t-il des risques ou des effets secondaires avec cette procédure ? Que faire pour minimiser leurs effets ?

Les effets secondaires peuvent être la sécheresse oculaire initiale dans la période postopératoire. Les risques, en revanche, sont liés à une exérèse cutanée excessive, qui peut entraîner une mauvaise fermeture de l’œil ; cependant ce risque est évité par un calcul précis et minutieux de la conception préopératoire sur laquelle le chirurgien s’appuiera pour la chirurgie.

La blépharoplastie peut-elle également être associée à d’autres procédures chirurgicales et non chirurgicales ?

Généralement, un laser est associé à une blépharoplastie pour provoquer un rajeunissement supplémentaire de la peau et un éventuel amincissement des cicatrices, qui de toute façon ne seraient pas visibles.

Quels sont les caractéristiques et l’âge du patient type pour une blépharoplastie ?

Le patient rapporte des paupières tombantes et un visage toujours fatigué, bien qu’il rapporte qu’il s’est bien reposé. De plus, l’excès de peau est parfois facilement plicable avec les doigts.

La chirurgie est-elle la seule solution à cette imperfection ou existe-t-il également d’autres types de traitements, peut-être moins invasifs que la chirurgie proprement dite ?

Seule la thérapie au laser peut donner quelques résultats, mais la chirurgie permet généralement de garantir un résultat qui, sans être invasif, ne serait autrement pas atteignable.

Dans quels cas est-il préférable de procéder à une intervention chirurgicale et dans lesquels, à la place, pouvez-vous opter pour un traitement moins invasif ?

Si vous avez une ptose très légère, vous optez peut-être pour un traitement non chirurgical. S’il est excessif, on ne peut évidemment pas s’attendre à un résultat miraculeux de la médecine esthétique, alors on opte pour la chirurgie.

Comment fonctionne la thérapie au laser pour réduire le relâchement des paupières ?

Généralement, les passages au laser se font en 2 ou 3 séances, ou en plusieurs fois selon les cas, sur une année. Des crèmes spécifiques sont souvent associées au traitement.

Le laser et le Plexr sont-ils la même chose ? Quelles sont les différences entre ces deux méthodologies ?

Le Plexr utilise une énergie plasma, au lieu de l’énergie lumineuse utilisée à la place avec le laser. En dehors de la technologie, il n’y a pas de différences particulières à souligner en référence au résultat.

Est-il possible d’utiliser des fils de tension pour les paupières tombantes ?

Dans le passé, les fils tenseurs étaient souvent utilisés, mais les résultats de courte durée ont conduit à une plus grande désuétude ces derniers temps, mais il est clair qu’ils peuvent être utilisés si le patient préfère cette solution.

Quels conseils proposez-vous à vos patients pour tirer le meilleur parti de ce type de traitement ?

Respectez autant que possible la thérapie et ne fumez pas, car le tabagisme ralentit et aggrave la cicatrisation des cicatrices.

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